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Mónica Boixeda
Patrick Wolf Peu d´entre nous peuvent dire de cet inquiétant musicien (pour la conjonction entre ses manières d´adulte, son exquise musique et son incontournable aspect enfantin, puisque le compositeur a à peine vingt ans) qu´il n´a pas été écrit dans les forums sur Internet: que nous sommes face à une des révélations musicales du XXIème siècle et vu cela, nous devons bouger. Les mélodies de Patrick Wolf, ce n´est pas en vain que le chanteur a étudié de manière structurée avec les maîtres du conservatoire outre sa chaotique éducation enfantine, font apparaitre non seulement un esprit rebelle mais aussi l´enfant prodige qui existe toujours en lui. L´auteur interprète, après la frayeur faite à ses fans sur les réseaux sociaux, en avril 2007, annonçant qu´il se retirait de la scène, revient avec un nouveau disque au titre aussi suggestif que révélateur: “Lupercalia”, reprenant le goût pour le loup, le sang et les transformations animal-humain annoncé dans son œuvre inaugurale, “Lycanthropy” (2003). “Lupercalia” Et quelle importance a le nom de ce cinquième album de l´artiste? Et bien, assez, puisqu´il fait allusion aux fêtes païennes d´initiation à la vie adulte. Je m´explique pour que personne ne se perde. Durant les premiers siècles de l´ancien Empire Romain se célébraient, le 15 février, des rites de passage où les jeunes vainqueurs de la chasse, après s´être barbouillés de sang animal et avec l´approbation des prêtres du temple, entraient dans la vie civile et devenaient des membres à part entière de la société adulte avec tous les privilèges et les responsabilités que cela comportait. Dans ses fêtes, des chiens et des boucs étaient sacrifiés...
Mónica Boixeda
Le 8 mai, dans le cadre d´une intense tournée dans tous les coins des États-Unis, au fameux Radio City Music Hall de New York, l´incomparable voix de Florence Welch accompagnée, bien sûr, de son groupe, régalera tous ses fans, qui sont nombreux. Cette rousse aux yeux verts est apparu dans le paysage musical international avec tous les honneurs possibles. Après le vertigineux lancement de son premier disque, “Lungs”, en 2009, occupant les premières places sur les listes des disques les plus vendus, apparait maintenant sur les scènes sa nouvelle production, “Ceremonials”. Florence Welch Mais allons-y petit à petit. Derrière le nom de Florence and The Machine ou Florence + The Machine (en version stylisée) vit, respire et chante une jeune artiste britannique du nom de Florence Welch, qui se fait accompagner par son propre groupe. Tom Monger, à la harpe, Christopher Lloyd Hayden, à la batterie, Alex Herrera, à la guitare, Isabella Summers, aux claviers et à la basse, Mark Saunders forment cette “machine”, indispensable sur les disques, les enregistrements et concerts de la voix de Welch. Définie comme douce et à la fois, forte, l´artiste occupe les places privilégiées sur toutes les listes mondiales, incluse celle de la revue “Rolling Stone”. Muse féminine contemporaine, elle s´élève comme voix revendicative d´une manière de comprendre et chanter le monde actuelle. Et il suffit de lire la critique flatteuse de son concert célébré le Jour de la Femme, le 8 mars, sortie dans “The Observer” trois jours après et signée par une enthousiaste Kitty Empire qui n´hésite pas à reconnaître qu´elle vibra avec la musique et la mise en scène de Welch....