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Les filles, le 6 février nous allons toutes au Sant Jordi pour voir les beaux Artic Monkeys. Ce groupe de Sheffield revient pour te faire vibrer, avec moi, avec ta petite ami, avec ma petite amie, avec celles de tous et de toutes. Je me rappelle de la première fois que j´ai entendue les Artic et leurs vibrations venues du Nu-Rock Revolution; Strokes, Interpol, White Stripes, en plus des herbes américaines. Néanmoins, le groupe de mon chéri Alex Turner est né pour donner avec grâce de l´originalité pendant que les autres étaient en train de s´éteindre. Je pense aussi à Doherty et les Libertines, je me rappelle les avoir vus à Londres et d´avoir pensé à ce qu´ils étaient pendant que m’en tombaient les chaussettes.
La tournée continue avec la promotion de Humbug (2009), un disque qui continue avec des guitares ajoutées et la voix entre réveillée et endormie de Turner, tout ce qu´il faut pour danser. “The Jeweller’s Hands” reste l´une de mes favorites ; sexy, lente, je la mets encore lorsque je me douche, un volume bas. Le son de Arctic Monkeys a quelque chose de post punk de plus que ses contemporains, peut-être de la production et au faible remaniement des guitares qui, bien que cela ne fasse pas du groupe les rois de la rue, cela lui donne au moins une curiosité qui nous pousse à aller voir qui est ce type à moitié bourré au coin de la rue, et qui te regarde toujours.
Arctic Monkey sera aussi au Benicassim depuis cette année avec entre autres Primal Scream, mais Benicassim, comme le Nu-Rock, est devenu une étiquette de plus où l´on va plus pour la drogue n´a fait que pour la musique. Tu vois, je ne suis pas une sainte et le speed et moi on s´entend bien. L´hôtesse du Nu-Rock est loin derrière, peut-être parce que seuls les Anglais survivent ?
SISTER RAY
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