ONLY BE BARCELONAIS

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…parfois, on a juste besoin d

Mónica Boixeda

La Casa Milà, surnommée ironiquement “La Pedrera” (“La Carrière), est un célèbre édifice construit au début du XXe siècle et terminé en 1910. Il s´agit ici, ni plus ni moins, de l´oeuvre de l´architecte Antonio Gaudi. A l´exemple de toutes les oeuvres de Gaudi, l´édifice moderniste est devenu une icône de l´art et se visite chaque année par des milliers de touristes originaires des quatre coins de la planète qui assistent à des manifestations réalisées dans ces locaux. La famille Milà avait ordonné de construire l´édifice, d´où le nom de ce site, mais il est devenu un édifice public qui fonctionne aujourd´hui comme une institution culturelle avec un agenda bien remplie. Depuis le 25 octubre 2011, et ce jusqu´au 26 février 2012, l´exposition de l´artiste Perejaume y est présentée. Curieusement intitulée “Ay, Perejaume, si vieras la cantidad de obras que te rodean, ¡no harías ninguna más!” (Eh Perejaume! Si tu voyait la quantité d´oeuvres qui t´entourent, tu ne recommenceras plus!”), cette exposition présente pas moins de 200 oeuvres de l´artiste de Catalogne, l´un des artistes les plus appréciés de tous les temps. Cette exposition adopte une approche rétrospective de l´oeuvre de Perejaume et montre également les liens entre cet artiste et Gaudi ainsi que l´édifice La Pedrera. La Casa Milà sera ouverte tous les jours de l´année de 10 à 20 heures. L´entrée à cette exposition est gratuite. Il n´y a donc aucune excuse pour ne pas y aller. Il y a des oeuvres de styles différents, des grandes structures aux peintures. Perejaume est l´un des représentants les plus fidèles de l´art catalan. Pour obtenir de plus amples informations sur cette exposition, veuillez consulter...

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Mónica Boixeda

Il y a des groupes qui disparaissent après avoir lancé un seul et unique album provoquant ainsi de la nostalgie et des désirs impossibles. Il y a des groupes qui se séparent au sommet de leur gloire en laissant un souvenir douloureux et parfait. Il y en a d’autres qui se dissolvent un peu trop tard car ils n’ont pas su évoluer et s’adapter à l’industrie musicale. Ou bien ils n’ont pas été assez courageux ou créatifs pour se réinventer et revoir les facteurs qui ont concouru à leur succès. Au contraire, ceux qui ont su évoluer continuent à entretenir une certaine symbiose avec leur public. Par ailleurs, il y a ceux qui ne se séparent jamais et vivent de leurs rentes en acceptant de devenir eux-mêmes des parodies grâce à leur légende et aux médias. Ils deviennent en quelque sorte des icônes dépassées du monde du spectacle. On a l’impression qu’Enrique Bunbury, qui se présentera le 21 janvier prochain au Sant Jordi Club de Barcelone http://www.nvivo.es/sant-jordi-club-salas-31619 fut depuis le début de sa carrière lui-même une parodie, un membre de ces nouveaux groupes. Il espérait qu’on lui prenne au sérieux, mais il échoua. En effet, il essayait d’imiter les légendes du rock comme Jim Morrison, le poète maudit, ou bien David Bowie dans sa période futuriste, mais encore Bob Dylan vagabond, solitaire et énigmatique qui parcours l’imaginaire de l’ouest américain exprimé dans les disques Nashville Skyline ou John Westley Harding. Au fur et à mesure, son personnage est devenu intéressant puisqu’il accentua le côté monstrueux et parodique alimentant ainsi sa controverse. En effet, ses détracteurs les plus acharnés ont admis...

Atelier Sala d´Art Barcelone

Mónica Boixeda

Barcelona est une ville respirant l´art, la culture, ou une visite à l´Atelier Sala d´Art offrira aux passionnés d´art de belles découvertes

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Mónica Boixeda

2012 va semble-il être propice à la relecture d’Edgard Allan Poe. Depuis son entrée même, il y a quelque chose qui semble présager catastrophe et décadence. Si des récits comme La vérité sur le cas de Monsieur Valdémar ou La chute de la maison Usher pourraient paraître, entre tant d’autres, des choix évidents pour illustrer de différentes façons la croissante sensation millénaire de fin du monde et de toute une époque confrontée à une crise sans précédents, la façon dont des films comme l’extraordinairement puissant Melancolia de Lars von Triers font rimer la dépression avec l’avenue de la fin symbolique ou littérale de la planète, annoncée fatalement par l’étonnement précis calendrier Maya, apporte aux esprits de manière subliminale et inconsciente quelques-uns des textes de science fiction et de spéculation psychologico-philosophique moins connus de l’admirable écrivain, dont le mystère de la mort fait encore trembler les rues de Baltimore. Un mystère seulement comparable à celui de l’énigmatique disparition qui a lieu pendant la déconcertante et controversée fin de ce voyage aux limites du monde que sont Les aventures d’Arthur Gordon Pym. Poe, pour quelque raison, a-t-il du abandonner le récit au meilleur moment ou bien en tant qui pionnier il a voulu laisser une œuvre ouverte une fois les évènements narrés portés à un point qu’aucun langage pourrait arriver à les raconter? Affaire d’une importance tellement cruciale chez Poe, la disparition semble être devenue aujourd’hui, une préoccupation essentielle de notre crépusculaire époque. Ce n’est peut-être pas un hasard que le dernier disque de l’artiste baléare d’origine andalouse et macédoine Maika Makovski, qui donnera un concert dans la salle Apolo de...

Out of China Barcelone

Mónica Boixeda

Un lieu avec un mélange entre la cuisine traditionelle, et moderne chinoise, catalane, et internationale. Situé dans l´Eixample, c´est u site

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Mónica Boixeda

C´est l´histoire d´un peuple qui a choisi d´être libre dans des sociétés tellement attachées à la terre, que des générations entières de personnes vieillissent attachées à leurs propriétés, c´est l´histoire d´un peuple qui apparaît par les chemins en faisant ce dont ils ont envie, en chantant et en dansant pendant qu´ils rendent fous de passion ceux qui les écoutent, dorment à la belle étoile et parlent avec leurs meilleurs amis, la lune, les étoiles et le soleil, un peuple qui profite de la nuit et de la nature mieux que personne… C´est l´histoire des Gitans et de leur merveilleuse musique, le flamenco. Pendant le cours de leur histoire, les gitans qui arrivent en Espagne provenant des Flandres, sont appelés gitans de race Calé, les mêmes qui se sont installés en Andalousie, devenant ainsi un composant essentiel de l´histoire musicale de l´Espagne, représentant le magistral flamenco et tout ce que le flamenco inclut: Danse sensuelle, robes à pois, volants, caissons, castagnettes, talons, battements de mains et guitares. En invoquant l´esprit inébranlable de liberté de la race Calé, le festival de flamenco De Cajón de Barcelone, réussit dans sa septième édition à réunir les meilleurs exposants de la musique flamenco pour dire au monde avec des danses et des chansons que la seule chose que la société ne peut pas contrôler, c´est la liberté de l´âme du peuple. De Cajón aura lieu dans tous les espaces musicaux les plus importants de Barcelone jusqu´au 29 mars 2012, date à laquelle le célèbrissime auteur interprète catalan Miguel Poveda se présentera au Palau de la Música, pour le ravissement du public avec le meilleur...