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Durant les dernières années de la Ligue Espagnole, l´un des trois championnats nationaux réguliers les plus importants du monde, il s’était décidé au printemps dans le stade Santiago Barnabéu que se rencontreront le Real Madrid et FC Barcelona, deux des clubs les plus riches et médiatiques de la planète. Malgré que depuis que Pep Guardiola ait pris la charge de l´équipe catalane en 2008, le football du Barcelona s´est converti en une référence maximale et mondialepour sa qualité, remportant toujours de nouveaux records et accumulant les titres, dans les deux dernières éditions de la ligue, il a dû gagner ce match retour transcendantal contre son éternel rival pour pouvoir s´assurer le championnat. C´est la preuve, non seulement du proverbial gène compétitif madrilène, incapable de savoir inclut alors qu´il existe des possibilités de remporter le titre, mais aussi de la qualité du Real Madrid, une équipe super millionnaire de figure internationale qui a tenu la mauvaise chance de coïncider dans le temps avec l´une des plus formidables et mémorables des équipes de tous les temps. On dirait qu´il n´y a aucun doute que le Barcelona de Guardiola a marqué déjà l´étape inoubliable dans l´essor du football, s´inscrivant en place d´honneur, aux côtés du Madrid de Di Stefano, l’Ajax de Cruyff et du Milan de Arrigo Sacchi, de la liste des équipes capables de revenir au stade de légende après un passage à vide qui paraissait insurmontable. Il n´est pas étrange d´entendre le Barça comparé à la meilleure équipe de tous les temps, honneur gagné à force de match comme celui du premier tour de la ligue en cours ou une...

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Le CaixaForum de Barcelone nous a déjà habitués à de splendides expositions autour de l’architecture qui par chance ont reçu un accueil plus qu’acceptable de la part du public. En effet l’année dernière il nous a offert deux extraordinaires et exhaustives expositions de deux des architectes les plus remarquables de leurs respectives époques, l’italien Andrea Palladio (1508-1580), considéré comme l’un des plus influents et complets architectes de l’histoire de l’art occidental. Et le britannique Richard Rogers, auteur de quelques uns des projets architecturaux les plus emblématiques et innovateurs des siècles XX et XXI, comme le Centre Georges Pompidou de Paris (avec la collaboration de Renzo Piano), le bâtiment Loyd’s de Londres et le Terminal 4 de l’aéroport de Barajas (Madrid). Cette année, organisé par Mary Anne Stevens, il nous offre jusqu’au 17 avril l’exposition Construire la Révolution. Art et Architecture en Russie, 1915-1935 (http://obrasocial.lacaixa.es/nuestroscentros/caixaforumbarcelona/construirlarevolucion_es.html) Il s’agit, comme son nom l’indique, d’une exposition sur l’art et l’architecture en Russie pendant la période comprise entre la révolution d’octobre 1917 et la consolidation du nouveau régime constitué par l’Union Soviétique. Cela a été une période d’énorme expérimentation et effervescence créative dans tous les domaines artistiques : la peinture, la sculpture, le design, le théâtre, la mode, l’écriture, le cinéma et en particulier l’architecture (éprise à travers du constructivisme pictural des formes géométriques pures comme on peut le voir dans l’exposition) en accord avec des années où ils essayaient de changer complètement le monde. Les architectes Mamen Domingo et Ernest Ferré se sont chargé de créer un montage qui permet le dialogue des 250 œuvres réunies dans l’exposition, de façon à refléter le caractère...

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Entre le 15 et le 17 avril, sera réalisé le premier week-end fétiche à Barcelone. La fête organisée par Fetish Movies à l´espoir de convoquer à tous les amants du plaisir sexuel sans limite et de toucher la curiosité de qui n´a pas encore intégré ces plaisirs particuliers. Le spectacle principal se réalisera au club Raw 14 situé près de l´aéroport. Le lieu a été choisi pour la discrétion qu´offrent ces espaces aux amants des habits de latex est alors acquittés qui permettent la présentation de différent DJ, plate-forme pour la danse et la performance, ainsi que pour les présentations audiovisuelles qui promettent une fête de haut niveau. Sera aussi inclus des espaces pour le jeu kinky, des oubliettes, Shining Stations, des espaces sombres et des lieux de fantaisie SM. Naturellement, la fête n´oubliera pas la mode et le design des habits de latex. Une foire du Fetish, qui se réalisera le 16 avril de 13:00 à 18:00 à La Maryposa, présentera les dernières créations des designers anglais de Rubberluv et des accessoires pour tous les âges et tous les sexes : la Fetish Fair. On pourra y trouver des designers, des photographes et des modèles qui montrent directement les merveilles et les créations ainsi que les meilleures photographies kinky. Cet espace sera ouvert aux créateurs et aux dessinions émergeant de mode et aux accessoires kinky, tout comme aux artistes qui désirent montrer leur création. Pour qui veut améliorer ses qualités expressives, au Fetish Café et Rosas5 se réaliseront des ateliers intimes de modification, cire, bondage et Shibari. Le Shibari est une technique de ligatures japonaises qui se réalise...

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Jusqu’au 15 avril la Caixa Forum présentera une intéressante exposition sur l’architecture et l’art d’avant-garde en Union Soviétique pendant la période de 1915 à 1935. L’exposition est organisée autour de 250 photographies, dessins et maquettes qui appartiennent au Musée d´État d’Architecture Schusev de Moscou et à la Collection Costakis du Musée d´État d’Art Contemporain de Thessalonique. Cette intéressante exposition se concentre sur l’époque de plus grand développement architectural et urbain de l’ex Union Soviétique, dont la grandeur exprime une des plus exceptionnelles époques de l’histoire de l’humanité. Donc elle est marquée par le début de la période staliniste et le début des grandes purges contre les opposants, c’est aussi la période de croissance économique contradictoire avec le rêve de la révolution prolétaire qui aspire à casser les chaines de l’oppression et de la pauvreté dans le monde. Pendant cette période de grande croissance, les villes soviétiques se redessinent en fonction du projet politique de transformer une société agraire en société industrielle. Sont construit les grands bâtiments du pouvoir central, les grandes avenues et le métro de Moscou. L’architecture, fortement influencée par le constructivisme et le rationalisme, dont les lignes rigides évoquaient la force et la droiture du Réalisme Socialiste et la grandeur qui rendait hommage à la classe social, seront la marque de cette époque. Le constructivisme nait en Union Soviétique avec la révolution d’Octobre. Les avant-gardistes vont voir dans cette nouvelle société l’utopie réalisable, où il est possible de joindre l’art à la politique en fonction d’une société idéale. C’est comme ça que Kasimir Malevich, sous forme méprisante pour décrire le travail de l’architecte Alexander Rodchenko, créa le...

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The Go! Team n´arrête pas de surprendre. Avec un son qui va du post punk, au Funk, au ska et à la guitare noise, la combinaison qu´ils mettent en scène est si high energy que tu oublies que tu es debout et sans que tu t´en rendes compte, tu flottes. Le groupe formé à Brighton, UK, est l´un des groupes favoris de tous ces jeunes gens « intenses » qui ne ratent pas les festivals, tu sais déjà acquis je me réfère. Rolling Blackout , c’est son dernier disque. Cette nouvelle pièce va du shoegaze jusqu´au son de trompettes épiques et au meilleur style des films de blackexplotation des années 70. Le thème “Rolling Blackouts” est une ode à My Bloody Valentine qui n´a pas de limites, une des plus belles. “Back light 8 track” est un hymne au films de boxe des années 60, avec des cris perçants et des voies hostiles de super pop. Il ne manque pas, bien sûr, les samples nécessaires. “Secretary song” et un autre mash-up de pope des années 60 et de cœur de dreampop. “T.O.R.N.A.D.O” est la plus rap. Peut-être ce qui décrit le mieux un groupe comme Go! Team est cette obsession postmoderne pour condenser de manière plus évidente tous les espaces sonores d´où ils proviennent. C´est-à-dire, c´est un extrait de notre époque ; laisser en évidence la provenance de chaque chanson est style, c´est comme avoir un échantillonnage prêt à toutes les écoutes, à la manière du kitsch, sans meilleur désir que de se divertir. Je m´arrête là et compare le phénomène avec toutes les interprétations du thème depuis le...

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Récemment, le musée d´art contemporain de Barcelone (MACBA) a acquis une pièce datée de 2003 consistant en une poursuite documentée de photographies et de textes variés d´une action qui consiste en la clôture, faisant usage d´une structure métallique, de l´accès à une grotte située dans un lieu déterminé des montagnes du Pays basque, avec comme particularité de permettre un petit passage pour que puissent entrer et sortir les chauves-souris. Le passage de personnes resta néanmoins complètement fermé. Il s´agit d´une œuvre qui tente de signifier et de requalifier le paysage au travers d´une intervention avec laquelle se jouent les notions philosophiques du symbolique et de l’identitaire. Dans les mots succincts de l´auteur de la pièce, « la fermeture de ma grotte n´affecte pas la nature, mais la conscience humaine, et c´est la différence fondamentale… Bien que cela paraisse violent, ça ne l´est pas. Cela affecte seulement notre image du sacré. Il a une fonction symbolique ». Le nom de l´intervention est Ir. T. Nº513 zuloa. Extended Repertory et son créateur Ibon Aranberri (Itziar-Deba, 1969), un artiste énigmatique de Barcelone (calle Aragó 255, http://www.fundaciotapies.org/site/)   lui dédie une exposition rétrospective dirigée par Nuria Enguita Mayo qui couvre les 10 dernières années de son activité artistique où l´on pourra voir Ir. T. Nº513 zuloa. Extended Repertory, difficile de trouver une meilleure illustration de la manière de travailler et des préoccupations d’Aranberri, avec la particularité d´inclure pour l´occasion certains des restes originaux rencontrés dans le creusement de la grotte. Comme le conçoit Aranberri lui-même, l´exposition attendue, appelée Organigrama, s´articule autour d´une série de cercles concentriques qui tracent une sorte d´itinéraires d´une grande partie...

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Le cirque comme phénomène culturel c’est peu à peu revendiquer grâce à la reconnaissance de l’art complexe du cirque. Bien que l’on voie souvent les cirques comme des lieus d’exploitations aussi bien humaines qu’animales sous forme de spectacle, l’évaluation de son esthétique et son apport aux beaux-arts nous invitent à le connaitre plus à fond. Au-delà du spectacle jugé cruel, il y a le magnifique travail des habitants du cirque dont les capacités artistiques s’unissent à un mode de vie qui exige beaucoup d’adaptation et de sacrifices. Itinérant, éphémère et divers, le cirque visite de la même façon les grandes villes et les petits villages dans lesquels pour une ou plusieurs soirées il présente un monde amusant et virtuose. Le chapiteau et tout ce qui s’y passe se construit avec beaucoup de travail. Les habitants du cirque sont ses créateurs et leurs enfants : funambules, trapézistes, jongleurs, magiciens et clowns, chaque personne a son rôle dans cette micro communauté. Très souvent ce sont des familles entière qui travail dans le cirque, car ce style de vie se transmet généralement de génération en génération. Raconter ces histoires ou au moins une, est l’objectif de l’exposition “Un siècle de cirque”, dans laquelle il est possible de découvrir la trajectoire de Paulina Andreu Rivel Schumann, fille du célèbre clown aux cheveux rouges né à Barcelone : Charlie Rivel*. Bien qu’elle ne soit pas aussi connu que son père, Paulina Andreu Rivel fit une intense carrière dans le monde du cirque. Maintenant elle va avoir quatre vingt dix ans et donc presque un siècle comme artiste de cirque. Grâce à une collection photographique, il est...

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La Zona Sucia est son cinquième disque, 3 ans après son disque génial  Manifiesto Desastre, Nacho Vegas revient pour triompher. Oui, il m’a conquis, depuis ses débuts avec Manta Ray, j’ai suivi tout ce qu’il a fait. Attention, son gout ne passe pas par l’Indie, tu sais déjà que je suis plus blues que le blues, et c’est là que Nacho entre en scène, avec sa façon de construire ses personnages de grande qualité, d’une simplicité touchante, comme le dit une amie, il t’embrasse et te réchauffe. La Zona Sucia est le bord des circuits de formule 1 où restent les résidus. Qu’est ce que c’est que ce disque ? Divine ! De la perte, de la déception amoureuse, de la fin de l’histoire, de celui qui s’en va. Néanmoins, ce disque n’est pas obscure, malgré les ombres, il brille, donne de l’espérance, illumine. Un disque d’à peine 44 minutes, prêt pour les deux faces d’un vinyle, La zone sucia présente Nacho dans un moment de maturité musicale, de synthèse, de beaucoup d´énergie. Comme supporter la déception amoureuse de bonne humeur? Il suffit d’écouter gran broma final”, “Reloj sin manecillas”, “Perplejidad”, et tu en auras la réponse. “Lo que comen las brujas” te fera pleurer en pensent  à ta mère qui revient de la boutique avec des bonbons. Aies confiance. C’est curieux que ce disque sorte un 14 février. Nacho prétend avoir essayé de l’éviter, mais c’est clair, tout ce que l’on essaye d’éviter est ce qui nous poursuit le plus. Comme le dit la chanson : “La Comedia Humana”: et si je te regarde nous ne parlons pas, bien qu’il y...

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Le palais de la musique est probablement l´une des plus belles salles de concert de Barcelone, seulement concurrencé par l´élégant opéra Liceu. C´est une sensation très spéciale que d´assister à un concert dans ce chef-d’œuvre moderniste, dessiné par l´architecte Lluís Domènech i Montaner en 1908. Des moulures qui couvrent ces plafonds aux bustes mythiques de Pégase qui court à l´étage central, le palais en lui-même en vaut la visite. Je vous invite à faire d´une pierre deux coups et de visiter le riche intérieur du palais alors que vous vous rendez à un concert classique. Le palais n´est pas ouvert aux visiteurs si vous ne réservez pas une visite guidée, qui coûte à peu près 12 €. Investissez plutôt cet argent dans une nuit de musique et regarder ce trésor comme il se doit, en faisant parti de l´audience. Le palais présente des concerts presque tous les soirs de la semaine, et abrite beaucoup de festivals durant l´année, ce qui nous donne beaucoup de choix. Néanmoins, pour ce mois de mars, mon concert classique préféré est “Sinfonietta de Sofia”. Ces musiciens talentueux vont jouer des segments de chefs-d’œuvre espagnols : Concierto Aranjuez (Rodrigo) Carmen (Bizet), et El Amor Brujo (Falla). Le solo de guitare de Concierto Aranjuez sera interprété par le maître guitariste Rolando Saad, qui a joué le Concierto Aranjuez de manière professionnelle plus qu´aucun autre guitariste espagnol. Les tickets peuvent être achetés au palais de la musique, ou sur Internet. Le palais n´est pas une grande salle, et il n´y a pas de mauvais fauteuil. Néanmoins, pour les meilleures places, vous aurez à payer entre 34 et...

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Plus qu´aucune autre musique, ces bonnes gens de Barcelone semblent adorer de jazz. Pendant les mois d´été, il y a du jazz libre dans le parc, et beaucoup de festivals de jazz passent par la capitale catalane chaque année. La plupart des soirs de la semaine, on peut entendre du jazz quelque part dans Barcelone. Si vous avez envie d´un peu d´âme, alors jetez un œil sur les points chauds du jazz Barcelone. JAMBOREE C’est le premier livre d´Hervé pour du jazz en direct. Jamboree, c’est 7 nuits par semaine avec une session Jam les lundis. Des performances de jazz locale et internationale prennent place dans ce must  central de Barcelone. Le prix du ticket oscille entre 10 et 15 €, sans jamais dépasser ce prix. Ces prix bas assurent une mixité des gens qui viennent écouter de la musique au Jamboree. Page Web : http://www.masimas.com/jamboree/ LUZ DE GAS Ce club est connu pour son ambiance chic. Le concert au Luz de Gas comprenne généralement deux parties, une ouverture à 9:00 et un second acte autour de 0:00 ou 1:00 ! De grands noms de la musique jouent là-bas, comme Alan Parsons Project, Bonnie Raitt, et Noa. Le prix du ticket varie selon qui joue. On peut espérer de payer entre 10 et 20 € par fauteuil. Page Web : http://www.luzdegas.com/ HARLEM De l´autre côté du panorama des tables raffinées Luz de Gas, on trouve le club de jazz Harlem. Harlem a les angles un peu plus durs, ce qui explique que c´est le club le plus populaire pour les Barcelonais locaux. Malgré son nom, Harlem offre un peu plus...