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ONLY BE MALAGAIS

Only Be Malagais

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Dans son livre A modo de último sacrificio (à force d´ultimes sacrifices) l´écrivain Samoa Albert Hanover nous parle de l´émotion qui l’enivre lors de son premier voyage à Malaga et qu´il découvrit par surprise la station de train qui avait récemment reçu le nom de María Zambrano. Dans le train, depuis Cordoue, il avait lu justement son roman autobiographique Delirio y destino (délire et destin) et la coïncidence du nom lui fit penser que cette avant-dernière étape dans son périple ne pouvait illustrer le propre livre de manière plus poétiquement juste ou peut-être précisément le contraire, que le livre ne pouvait illustrer de manière plus parfaite la politique de cette étape si singulière, et qu´il n´avait jamais ressenti avec une telle force la belle vérité de la maxime hermétique qui suggère que de choses opposées peuvent œuvrer simultanément. Car après tout, le principal objectif de son voyage était de réussir un itinéraire personnel suivait l´État de l´auteur de Madrid dans un ordre chronologique inverse qui l´avait amené de Madrid à la ville andalouse en passant par Genève, Ferney Voltaire, la Pièce, Rome, La Havane, Paris, Puerto Rico, de nouveaux La Havane, Mexique, encore, Paris, le sud de la France, Barcelone, Valence, Santiago-du-Chili, de nouveaux Madrid, Ségovie, et Madrid, pour la troisième fois. Il devait ensuite se rendre à Vélez- Málaga, lieu de naissance en 1904 de María Zambrano, l´un des grands esprits du XXe siècle, fine styliste littéraire et créatrice de concepts philosophiques aussi importants que la raison poétique (capables de décembre comme le faisait la poésie tragique aux mêmes abîmes de la réalité entendue comme quelque chose de...

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Avec un titre provocateur comme l´œuvre de l´artiste allemand Martin Kippenberger, dont le travail plastique et pittoresque a été reconnu par la critique mondiale comme l´un des plus prodigieux exposants de l´art des décennies 80 90, le musée Picasso inaugure l´exposition « Kippenberger a vu Picasso », le 21 février et sera tout ouverte aux 29 mai. Martin Kippenberger est né à Dormunt, Allemagne, en 1953. Il fait parti de la génération d´enfants d´après-guerre et l´Allemagne étaie à l´épicentre de la guerre froide. Au symbole de l´holocauste de la division du monde reflété dans la construction du mur de Berlin, s´ajoutent les troupes américaines et l´implantation de sa culture qui réorganise l´imaginaire social allemand et ses symboles. De là, est née une génération contestataire connue comme les enfants terribles allemands, à laquelle appartenait Kippenberger et son œuvre. Il fit ses débuts comme artiste dans les années 70 et pris part au mouvement artistique Neue Wilde, pour se transformer en une légende de l´avant-garde des années 80. Sa perception de la fin de la peinture comme expression d´art contemporain la menace expérimentait avec des idées polémiques, en n´ajoutant à ses heures la culture populaire, l´architecture et le design, la musique et la politique. Un usage provocateur et défiant de l´humour comme critique de la société produit un cumul d´œuvres qu´elle gratifie, comme “Zuerst morir Fe ou la grenouille crucifiée », qui éleva les protestations des catholiques pour avoir été exposé au musée de Bolzano, en Italie, étant considéré comme une provocation pour les catholiques. Après sa mort, son œuvre fut à la biennale de Venise de 1988 et à la...