ONLY BE ROMAIN

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Only Be Romain

…parfois, on a juste besoin d

Mónica Boixeda

Il est possible que le dernier film de Woody Allen n’ait pas reçu beaucoup de critiques positives, mais grâce à lui, les projecteurs se sont rallumés sur Rome. En effet, plusieurs l’ont défini comme une campagne pour promouvoir le tourisme, plutôt que comme l’œuvre d’un maître du cinéma. Mais personne n’a pu nier le fait que la beauté de la ville, si publicitaire soit le film, continue de nous couper le souffle. Une des critiques les plus amères est venue d’une personnalité artistique de la scène cinématographique italienne, Carlo Verdone. L’acteur et réalisateur romain n’a pas réellement apprécié la représentation que Allen donne de Rome. Selon lui, le portait de la ville ne correspond pas exactement à la réalité. Son avis ne se réfère pas à la beauté de Rome, qui est une évidence, mais à la vie quotidienne dans la ville. « C’est une Rome vue avec les yeux des américains, qui, quand ils s’y rendent, espèrent la trouver ainsi : des gens agréables, des monuments et de la bonne cuisine…Rome est, en réalité, une ville avec de nombreux problèmes […] », se référant au chaos quotidien sous toutes ses facettes : stationnement en deuxième ou troisième file, bruits divers, lieux d’intérêt publique et historique très mal conservés, etc… Peut-être que son charme vient également de son désordre et de sa négligence, ou bien cherche-t-il une excuse pour ne pas voir le réel problème (en tant que citoyenne italienne, je le connais et je sais qu’il existe). Mais je ne vais pas ici vous ennuyer avec une analyse socioculturelle de Rome, ni avec un triste compte-rendu de To Rome with Love, rassurez-vous....

Lacs de Rome

Mónica Boixeda

Les touristes qui visitent Rome savent ce qu´ils font. Rome est un grand centre culturel, artistique et abrite de nombreux sites récréatifs pour tous ceux qui souhaitent profiter du temps libre. Nous connaissons les ruines romaines, le Vatican et ses villas arborées. Aujourd´hui, nous allons laisser de côté ces sites romains et parcourir quelques kilomètres pour nous rendre à deux des joyaux les moins connus du Latium. Les lacs Bracciano, Martignano, Albano et de Nemi sont quelques-uns des endroits préférés des romains pour passer une journée agréable, en couple ou en famille. Commençons par le plus grand de tous, le lac de Bracciano. Il est situé au nord-est, à seulement 32 km de Rome. Tout le monde peut se rendre par la route, représentant 20 minutes de trajet. Il s´agit d´un lac d´origine volcanique et comme dans la plupart des cas, le périmètre est circulaire. Il y a des itinéraires pour les amateurs de volcanologie, qui couvrent différents cratères et ces amateurs pourront apprécier les traces évidentes de l´activité volcanique depuis des milliers d´années. Lac de Bracciano a plus de 30 kilomètres de côtes et il y a trois villes qui se sont développées sur les rives du lac, Bracciano, Anguillara Sabazia et Trevignano Romano. Le tourisme associé aux sports aquatiques est une source de revenus importante pour les habitants. Vous pourrez profiter des ses plages et des excursions en canoë sur ses eaux cristallines. Le Bracciano est l´«abreuvoir» de Rome, le contrôle de la pollution est donc très stricte et les embarcations motorisées ne sont pas autorisées. Ses restaurants sont très réputés. Vous pourrez savourer du poisson péché...

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Mónica Boixeda

La communauté gay romaine commença tardivement à se détacher de l´influence de l´Église catholique, cela signifie que à peine récemment sont apparus les espaces de divertissement spécialisés pour cette collectivité, parmi lesquels il y a de divertissantes discothèques et clubs gays qui marquent la tendance avec leur style. Selon les investigations historiques l´homosexualité dans la Rome de l´Empire était une chose naturelle, elle faisait partie des relations de pouvoir entre les membres des familles puissantes et étaient acceptées de manière naturelle par les classes inférieures. Malgré ces antécédents, cette ville est la plus en retard d´Europe à reconnaître les droits de la communauté gay, la preuve en est que c´est seulement en l´an 2000 qu´eut lieu la première marche Gay Pride. En 2007 fut inaugurée la première rue gay de la ville, appelée San Giovanni in Laterano qui est connue comme Gay Street. Cette rue se situe à quelques pas du Colisée et on y trouve plusieurs établissements spécialisés et gay friendly. Une des discothèques qui a une histoire est L’Alibi, qui est consacrée depuis 40 ans à la vie nocturne gay à Rome et offre la meilleure expérience sensorielle pour ceux qui sont prêts à en faire l´expérience. Elle a une ambiance intéressante de style africain avec une terrasse romantique qui fait fureur en été avec ses vues sur le Mont dei Cocci. Il y a deux bons bars avec des cocktails incroyables à des prix imbattables. La salle de danse est idéale pour passer de très bonnes soirées de fêtes en été au rythme de la house et de la techno. Les prix sont variés. Elle...

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Mónica Boixeda

Rome est l´une des plus belles villes à visiter pour cet été. Son intense vie culturelle et nocturne, peuvent vous procurer de nombreux moments de plaisir, de joie, d´art et beaucoup de magie. Découvrir Rome est une expérience qui éveillera tous vos sens. Si vous appréciez la bonne musique, vous pourrez écouter de nombreux genres musicaux dans les rues et les avenues de la capitale. Il y aura par exemple des musiciens de rue, des salles de concert, des bars et des salles de spectacles. Rome est sans l´ombre d´un doute une ville tournée vers la musique tout au long de l´année. En été, un festival comme Luglio Suona Bene (Juillet est un bon mois) offre une programmation intéressante. Le festival Luglio Suona Bene est sans doute l´un des meilleurs programmes pour profiter d´un festival de musique durant les mois de juin, juillet et août dans cette ville sublime. Ce festival est associé à un public hétérogène, et il propose des prix très intéressants. L´écart entre les dates de chaque concert d´artistes vous permet de choisir à l´avance quel artiste vous aimeriez voir. Ainsi, vous n´aurez pas de frais supplémentaires ou vous n´aurez pas à supporter un musicien que vous n´appréciez pas. En règle générale, les festivals d´été représentent de grands sponsors qui ne cherchent qu´à faire des bénéfices avec les prix des billets, sans une idée précise de ce que représente un événement d´une telle envergure, avec la participation d´artistes aux styles différents, le concept du festival entre autres et des tarifs abordables pour le grand public d´une ville ou d´une communauté. En règle générale, les festivals sont...

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Mónica Boixeda

La vidéo ci-dessous, publiée dans YouTube, il y a un commentaire d´un enthousiaste qui s´exprime en anglais, et qui dit: “Qui a mis pas erreur “je n´aime pas”? Il y a deux personnes qui indiquent que le morceau en leur plait pas, mais ce fan en comprend pas que cela soit arrivé, comment on peut en pas aimer un morceau vraiment mémorable. C´est une chanson triste mais ravissante de la vétérane Patti Smith dédiée à Amy Winehouse. “This is the girl” (“C´est la fille”), c´est comme cela que s´appelle ce morceau qu´on peut ne pas aimer que si on se trompe dans le commentaire. Et c´est comme cela que nous allons d´une grande à une autre grande avec le cœur dans la main. Dommage que je puisse vous mettre un seul morceau de cette grande dame de la chanson, de Patti Smith je veux dire!! Même mélangé avec “la petite” Amy, le résultat n´est pas mal du tout. Tout cela pour parler du concert que Patti Smith donne, qui fait partie de sa tournée internationale pour présenter son dernier disque, “Banga”, dans l´Auditorium Parco della Musica de Rome. Ce sera le 20 juillet à neuf heures du soir et je vous mets ici le link des données pratiques pour que tu puisses réserver ta place: http://www.auditorium.com/eventi/5274394 Les organisateurs de cet espace dédié aux arts son fiers de présenter P. Smith, de nouveau après dix ans, l´artiste nord-américaine rend sa fascination pour la culture italienne dans ce nouveau travail qui s´appelle “Banga”, je vous le rappelle. Artiste compromise avec différentes causes, peintre, chanteuse, poète, intellectuelle qui appelle à la révolution...

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Mónica Boixeda

La trajectoire musicale de The Cure est une des plus singulières et prolifiques de l´histoire du rock et du pop. Et c´est que The Cure est un de ces groupes qu´il faut absolument écouter à un moment de l´enfance, de l´adolescence, et ensuite une fois adulte; un groupe de moments divers, styles différents et chansons aussi joyeuses et de fête que d´obscurité et d´introspection. Et lorsque nous utilisions encore des radios, The Cure était toujours sur les ondes, ce groupe britannique légendaire a réussi à regrouper dans leurs chansons, au fil des années, de nombreuses émotions au sein du grand spectre de la psyché humaine. Tout cela bien sûr grâce aux paroles du charismatique Robert Smith, l´un des meilleurs compositeurs de ces trente dernières années du rock et du pop. Les débuts de The Cure sont naturellement marqués par “Three Imaginary Boys” (1979), leur premier disque de punk avec une légère obscurité, nous montrent un groupe solide mais qui n´a pas encore découvert tout son potentiel tant en studio que dans la composition de nouveaux sons. On sait qu´aux alentours de 1979, The Cure était en tournée avec Siouxsie and the Banshees. Intempestivement, le guitariste des Banshees quitta le groupe et Robert Smith prit sa place durant le reste de la tournée, en plus de jouer avec The Cure. Sur la base de cette intense expérience, Robert Smith connut de près le potentiel que sa musique pouvait atteindre, ainsi qu´une densité beaucoup plus profonde et une nouvelle mise en scène. Comme résultat, le style de The Cure changea d´une manière drastique, créant leurs trois disques classiques de post punk: “Seventeen...

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Mónica Boixeda

L´une des reines du nouveau folk américain, Anaïs Mitchell, fera une halte à Rome le 17 mai prochain dans le cadre de sa tournée européenne de 2012. Elle se présentera au Crossroads Live Club (également connu sous le nom XRoads), l´une des meilleures boîtes de nuit qui propose une très bonne programmation musicale dans la capitale italienne. Anais Mitchell entre dans la catégorie de ces artistes qui méritent le détour même si vous n´appréciez pas la folk. Elle en a du talent, des chansons intenses et mélancoliques, des paroles élaborées et profondes, que ne laissera personne indifférent pour ceux qui auront le plaisir à l´écouter. Cette jeune femme du Vermont qui adore Jane Austen et les minijupes, est la fille d´un écrivain et professeur d´anglais et a été éduqué dans la passion pour la musique, la littérature et la poésie. Par conséquent, elle commence à composer ses premières chansons à 17 ans alors qu´elle commence ses études en sciences politiques et en langues. À 21 ans, en 2002, elle auto-produit son premier album, enregistré en un après-midi. L´année suivante, il participe au Festival Folk Kerrville et elle est récompensée en tant qu´artiste révélation dans la catégorie Folk. Son deuxième album, Hymns for the exiled (2004), enregistré dans un petit label indépendant de Chicago, attire l´attention de l´icône folk Ani DiFranco. Ainsi, ses prochains albums seront commercialisés par la miason de disque de DiFranco, Righteous Babe. En 2006, Anaïs Mitchell entreprend un projet original, Hadestown, une sorte de musique folklorique, un opéra folk selon la critique, basé sur le mythe d´Orphée et d´Eurydice. Au début, ce n´était qu´un projet auto-produit, mais...