ONLY BE BERLINOIS

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Only Be Berlinois

…parfois, on a juste besoin d

Mónica Boixeda

Quand tu vois un western, tous les personnages y boivent du whisky. Si tu penses à Lemmy de Motorhead, il n´a jamais cessé de boire du whisky. Des fêtes, des échecs, des célébrations, des chutes, le whisky a su alimenter le feu de tant de cuites qui font partie de sa vie quotidienne. Il oublie la bière. L´histoire du whisky est longue et dense, il est possible qu’il ait commencé à être distillé en Mésopotamie, aux environs du IIe siècle av. J.-C., par les babyloniens, avec des arômes et des parfums. Ainsi, le processus de distillation a été importé en Europe par les maures depuis l´Afrique et son usage s’est propagé entre les monastères, surtout avec des objectifs médicaux, pour le traitement de paralysies, des coliques et de la variole. Comme c’était prévisible, de 1100 à 1300, les procédés de distillation se sont répandus en Angleterre et en Écosse, dans les distilleries des monastères déjà existantes en Irlande dès le XIIe siècle. Evidemment, comme les deux îles disposent de peu de vignoble pour une production de vin, on produisait de la bière à base d’orge, d’où l’apparition du whisky. Ce qui est certain c’est qu’actuellement, le whisky est l´une des boissons alcooliques les plus bues à sur tous les continents. Imaginez une fête sans shooter de whisky, cela serait bien ennuyeux. Il existe autant de versions de whisky que de bières. Il se dit que les premières versions du whisky étaient si fortes qu’elles en étaient même dangereuses, jusqu´à ce que, par hasard, quelqu´un de négligent ouvre après plusieurs années un vieux baril abandonné. Le Whisky Autumn Festival de...

…parfois, on a juste besoin d

Mónica Boixeda

La mode suit son cours. Pour ne pas s´épuiser elle doit inventer des nouvelles formes, de nouveaux visages et des nouveaux concepts. Depuis un certain temps nous somme entourés d´une réalité qui ne peut exister sans images, sans figures digital et sans publicité. Soyons claire : le marasme des signes qui nous donnent un sens, qui font que la plus part des formes du monde aient une signification, comme faire parti d´un consensus est le résultat d´un frottement vertical de stimulations visuelles. Tu n´as pas simplement décidé de porter du noir à la fête de ton fiancer pour paraitre plus mince. Pour arriver à ce changement de décision entre la jupe rose avec des points bleus et la robe moulante noire, tu as du prendre en compte toutes les connotations de ces tenues, depuis la coupe, le décolleté, la façon dont ils tombent sur tes jambes et la qualité du tissu. Tu as du prendre en compte ce que tu porteras en plus de la robe, quels accessoires, comment compléter ta tenue vestimentaire pour qu´elle exprime ton attitude et ton désire pour cette soirée. De cette façon, aujourd´hui plus que jamais la mode construit une réalité, elle nous entoure et ne nous laisse pas sortir. Le péché de la mode c´est simplement que ce n´est pas pour tout le monde. Le corps que la mode instaure, qu´elle divinise, qu´elle apporte pour modifier ce que nous croyons beau sur le corps masculin ou féminin, n´a pas grand-chose à voir avec ce que nous voyons dans la rue, ni avec les corps que nous voyons à la plage. Ainsi la mode...

…parfois, on a juste besoin d

Mónica Boixeda

Étant donné qu´au moins depuis que Herder a emporté avec lui ce sens dynamique et révolutionnaire de l´histoire, une notion de la culture comme la vraie nature humaine, un individualisme démocratique comme conviction politique, un intérêt profond de la compilation de la culture populaire et une fascination génératrice et créative pour ce qu´il a appelé la raison vivante (c´est à dire, les dimensions de ce qui plus tard s´appellera l´inconscient), l´Allemagne est le berceau du Romanticisme. Et en tenant en compte l´attraction que ce mouvement ou disposition esthétique de l´esprit, sans lequel il n´est absolument pas possible de comprendre l´histoire contemporaine de l´art et des idées, a senti depuis le commencement pour les ruines – desquelles émane un sentiment double et fécond qui s´exprime aussi bien en une fascination imprégnée de mélancolie par le pouvoir d´invention et de création humain comme d´un fatalisme non moins obnubilant produit de la certitude de la capacité destructrice de la nature et du temps – c´est de manière tragique que Berlin finirait, à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, transformée en un champ de décombres avec des points suffisants pour être la capitale de la douleur par excellence, aussi bien celle soufferte que celle causée monstrueusement, la ville référence dans l´élaboration de cette Histoire Naturelle de la Destruction dont parlait Sebald de façon tellement émouvante. Tout cela est resté dans le passé, heureusement, et Berlin redevient aujourd´hui, depuis pas mal de temps, une ville vibrante, dynamique et créative où palpite une vie féconde comme le sont seulement les formes hybrides du devenir. Néanmoins, il reste suffisamment de choses qui nous rappellent physiquement...

Les Blue Man Group au Bluemax Théâtre.

Mónica Boixeda

Ils s´appellent Blue Man Group (le groupe de l´homme bleu) et il s´agit d´un projet artistique international qui fut fondé par un trio d´artistes éclectiques, visionnaires et délirants. Leur origine initiale est les États-Unis, où les créateurs Phil Stanton, Chris Wink et Matt Goldman s´unirent dans le but d´apporter quelque chose de très innovant à la scène artistique en live. Ils pensèrent donc à une proposition qui inclurait différents langages intégrés dans un show qui ferait directement participer les spectateurs. C´était dans les années 80. Sans aucun doute ils y sont arrivés. Dans leurs spectacles ils représentent un trio de mimes appelé “Blue Men” et ils se présentent sur scène avec la tête couverte de latex bleu, les gants et le visage peint de la même couleur et des vêtements noirs. C´est-à-dire, quelque chose de visuellement voyant et reconnaissable qui fut la marque du groupe de puis ses débuts. Mais en quoi consiste le spectacle ? Il s´agit simplement de musique rock, théâtre et art dans le sens large, avec beaucoup d´emphase sur les percutions et l´interaction avec le public, qui généralement assiste à ce type d´exhibitions artistiques seulement si cela ne lui dérange par d´être “incorporé” à l´œuvre qui est représentée. C´est-à-dire : il faut être ouvert et prêt pour tout. En effet ce groupe est connu entre autre pour couvrir de plastique les spectateurs des premiers rangs pour éviter qu´ils se tâchent avec de la peinture, nourriture, et tous les étranges liquides qu´ils utilisent pendant leur performance. Si cela vaut la peine d´assister à un concert de Blue Man Group c´est justement car il ne s´agit pas...

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Mónica Boixeda

Le genre psychédélique s’étant à plusieurs camps et latitudes, différents styles, genres et sous genre. Peut-être ce qui le caractérise le plus est le désir de l’expérimentation, l’intention de faire de la musique un profond voyage prolongé, qui invitent autant au voyage intérieur que le voyage à partir de substances récréatives. Si tu crois que le psychédélique c´est « Yellow Submarine” des Beatles ou encore « In A Gadda Da Vida” de Iron Butterfly, tu te trompes complètement. Le psychédélique c’est établi avant ses chansons et de diverses formes pour les sons expérimentaux auxquels il se réfère. Si bien que le genre s’est établi dans les années 60, et autour du monde on ne cesse de parler de nouveaux groupes qui cherchent à expérimenter autant musicalement qu´avec les drogues pour créer de nouvelles formes de sensations, nouveau défi du rock ‘n’ roll. Shazzula est probablement la DJ la plus connue du genre, actuellement. Ces voyages constants en Europe lui ont fait conquérir des milliers de fans et de personnes intéressées par ces sessions hypnotiques de Heavy-Space-Psych. Originaire de Bruxelles, Shazzula commence son travail en étant DJ de garage et de funk rock, parmis autres genres dans des années 70. Elle organisa, en plus, l´éphémère mais toujours en mémoire Suicide Twist Festival, où elle a connu les Français Aqua Nebula Oscillator, groupe acide parisien au son strident, ayant une grande prestance. Avec eux, Shazzula à enregistrer une musique avec de fortes influences venues de Stooges y Blue Cheer, tout comme de longs voyages sonores, et fait sur synthétiseur. Shazzula apporte à cet enregistrement sa voie sauvage, tout comme certains effets et...

fete-biere-berlin

Mónica Boixeda

Ce furent peut-être les Égyptiens qui ont profité en premier des bénéfices de la bière. Ce furent eux qui, de loup blond et de l’orge, ont commencé à préparer ce breuvage alcoolisé qui de siècle en siècle continu d’accompagner les finesses de toute l’humanité. Chaque lieu du monde a sa propre définition de la guerre et sa manière de la préparer. Ainsi, dans n’importe quel coin du monde, on rencontre différents types, et avec ses bières de nouvelles aventures pourtant palais était sens, les délires propres que l’alcool apportât encore et qui font que se passent 1000 choses, depuis aller danser comme une folle et tout donnait sur la piste de danse, jusqu’à connaître quelqu’un de nouveau et terminé au lit. Peut-être, nous n’en sommes pas sûrs, mais il est dit que le sexe le plus frénétique s’obtient avec une paire de bière. Mais est-ce la bière et la plus aphrodisiaque ? Certains pensent que si. D’autres préfèrent le vin, qui avec son essence dense et grumeleuse, déclenche les passions ardentes, élève les températures et détend les corps. Néanmoins, le vin libère la libido il utilise l’essence, nous permettons ainsi que l’acte d’amour soit réellement fugace, versatile, et de cette manière un peu sauvage. L’amour est donc, un jeu de chasse qui ne détermine jamais. D’un autre côté, il y a les cocktails : sex on the beach, les toniques, les sours, les daïquiris. Autant de couleurs et de saveur. Quand fut la dernière fois que t’a réchauffée un daïquiri à la mangue ? Les quantités soporifiques de sucre de ces boissons font que le niveau d’alcool se sent beaucoup plus rapidement...

mode-metro-berlin

Mónica Boixeda

Combien la mode nous est-elle nécessaire et combien est-il important d´être à la page! Ce ne sont pas seulement des tendances de s´habiller mais aussi des tendances culturelles : politiques en jeu, des genres qui se frôlent et explosent, des figures qui circulent sur les passerelles d´une performance qui représente en plus le changement d´époque, de saison, de nouveaux désirs, de manière de s´habiller et de comprendre tout ça. C´est évident, la réalité s´habillait, le monde s´habillait, il ne vit pas. Ton corps est pris pour l´armature de toile, de latex et plastiques, de cuir, la culture à habiller pour que tu puisses te déplacer en elle. Même nu, tu vas habilé d´un autre corps, d´autres signaux, d´autres rythmes. Berlin ne nous lasse jamais en attitude provocatrice et “cutting edge”. Exposition de ceci, dans le Underground Catwalk qui se réalise le 6 juin dans le métro de cette ville qui malgré les guerres et les bombardements a su se reconstruire pour être aujourd´hui, et depuis un moment déjà, l´une des capitales de la culture du monde. F**k Paris! Yes Berlin! Comme le slogan du défilé nous dit : “step into the underground!” Ce défilé est marqué par les tendances et les dessins y révérends et urbains, tous influencés par le ” underground”. Le défilé aura lieu dans deux voyages de métro distincte, lin et celui de Street Couture et l´autre de U-Couture. Plus de 20 marques différentes et couturiers ont été sélectionnés, et présenteront le dernier cri de la mode au goût de rue, urbain sportif, et influencer bien sûr par la culture rock, le gothique, le punk et...