Guitares Hypnotiques, atmosphère enveloppant, paroles obscures chantées par une voie sincère et déchirante, sont les caractéristiques musicales de l’un des groupes les plus influents du post-punk “The Chameleons vox”. Formé en 1981 à Middleton en Angleterre par Mark Burgess (chant et bass), Dave Fielding et Reg Smithies (guitares), auxquels s’unie par la suite le batteur John Lever. Ils enregistrèrent leur premier single en 1982 et leur premier album l’année suivante sous le nom de “Script of the Bridge”. Bien que le groupe n’atteigne pas un succès aussi grand que certains de leurs contemporains comme “The Cure” et “The Smiths”, leur son attire un grand nombre de fans et est très bien reçu par la critique. En 1985 ils sortent leur deuxième album, “What does anything mean?, basically” et en 86 l’album “Strange times”, fortifiant leur son, qui influencera beaucoup de groupe de l’époque comme Clan of Xymox et The Horrors. En 1987 ils sont sur le point d’enregistrer quand le leader du groupe meurt soudainement ce qui entraine aussi soudainement la dissolution du groupe. Malgré cela les fans du groupe augmentent dans le monde entier ce qui entrainera la reformation du groupe en 1999 avec plusieurs concerts. L’année suivante ils lancent un nouvel album “Strip” et en 2001 “Why call it anything?” disques qui marquent la deuxième étape du groupe anglais. Cette fois le concert est à Madrid et c’est un panorama immanquable, non seulement pour les “postpunkys” de la vieille école, mais aussi pour les revival post-punk car The Chameleons influencèrent clairement des groupes à succès d’aujourd’hui comme Interpol et les déjà célèbres Editors. Le concert aura lieu...
Dans toute l´histoire de l´art nord-américain moderne, il n´est pas facile de rencontrer beaucoup de personnages aussi dynamiques, prolifiques et accueillantes que Duncan Phillips (1886 – 1966). En plus de critique et de collectionneur d´art de référence, Phillips fut aussi le fondateur et le directeur de the Phillips collection, qui, ayant son siège à Washington, le premier musée d´art moderne des États-Unis, prenant presque 10 ans d´avance sur le MOMA de New York, qui n’ouvrit pas ses portes qu’en 1929. Depuis le jour de l´immigration du musée en 1921, Phillips n´a pas cessé d´agrandir sa collection, composée dans sa grande majorité d´œuvres d´artistes vivants contemporains, sans se servir d´autres critères pour cela que sont nez aiguisé et son pénétrant œil critique. De cette façon, elle constitue un ensemble, un excellent et très large panorama de l´art des États-Unis d´Amérique depuis la deuxième moitié du XIXe siècle jusqu´aux années 60 du siècle dernier. Maintenant, la fondation Mapfre de Madrid (Paseo de Recoletos, 23) présente jusqu´au 16 janvier 2011 sous le nom de made in USA la première exposition organisée par la Phillips collection en Europe. Une opportunité unique pour se rapprocher d´une série d´extraordinaires artistes qui, en général, ne profitèrent pas de représentation suffisante dans les musées européens ; particulièrement ceux antérieurs à la deuxième guerre mondiale, dont la conclusion permise aux États-Unis de se placer clairement un pays hégémonique en matière artistique, le bailleur remplace à Paris comme capitale du monde de l´art, et des artistes et critiques américains commencèrent à dicter les principales tendances dans un processus qui ne fut remis en cause que récemment. L´itinéraire de l´exposition...
Curieusement, il paraît que l´on voit à Madrid ces derniers temps un grandissant et souhaitable intérêt pour le cinéma muet, dans la prolifération des programmes de projection dans diverses espaces qui couvrent un large spectre depuis la sélecte fondation Juan March jusqu´à de dynamiques centres culturels alternatifs autogérés comme le CSA La Tabacalera. À l´intérieur de ce courant qui nous permet de rentrer en contact avec des films qui montrent les outils essentiels du média, ceux qui étaient utilisés par les cinéastes qui ne pouvaient pas s´appuyer sur les mots pour raconter leurs histoires mais qui devaient compter sur les éléments purement visuels de l´image en mouvement – ce qui a poussé diverses critiques et directeurs connus à commenter cette période comme la véritable âge d´or du cinéma dans son état le plus pur, s´il est permis dans l´art ou dans la vie de parler de pureté – l´association culturelle La Bagatela (calle Tres Peces, 34), lieu typique, coloré et multiculturel du quartier de Lavapiés, nous offre une programmation très intéressante, caractérisée par la projection de films anthologiques. Et c´est seulement un apéritif de ce qui vient pour cet automne, car la Filmoteca Española (calle Santa Isabel 3, a menos de cinco minutos de La Bagatela), vient de projeter dans le cadre du cycle « ciné et sport » les pellicules muettes de Leni Riefenstahl Olympia y El triunfo de la voluntad, et prépare pour le mois de décembre un ambitieux programme dédié à un bon numéro de court-métrages de Charles Chaplin récemment restaurés, où nous pourrons profiter du talent du génial cinéaste britannique dans sa période de formation. Et si...
Au Musée Reina Sofia fut présentée l’exposition “Débordement de Val del Omar”, qui présente les travaux culte que léga l’artiste de Grenade et qui essayera de les faire connaitre au grand publique, c’est au moins ce qu’expliqua le directeur de centre national, Manuel Borja-villel. L’exposition durera jusqu’au 28 février 2011 et se présentera en sept zones chronologiques qui montrerons son œuvre depuis l’année 1930 jusqu’à l’année de sa mort 1982. Pourquoi se réalise cette exposition pour faire connaitre Val del Omar ? Parce que, selon Borja-villel, cet artiste est l’un des “grands inconnus de la culture espagnol “. En fait c’est la première fois qu’un grand musée comme le Reina Sofia s’intéresse au travail de cet artiste culte pratiquement oublié. L’artiste réussit à casser la tradition du cinéma espagnol et c’est pour cela qu’il fut incompris par beaucoup, mais justement le but de “Débordement de Val del Omar” sera d’essayer d’expliquer et d’approfondir son œuvre. Il est connu pour son passage par le cinéma expérimental, en réalité son intérêt allait bien plus loin, et beaucoup de ses œuvres sont liés à la technologie à travers de laquelle il réussit à créer des présentations polysensorielle. Grâce à cette passion pour la technologie il réussit à créer différentes inventions et formes d’enregistrement, de lecture, micro-projecteurs et différents formats qui plus tard furent utilisé par ses collègues. Si tu veux assister à “Débordement de Val del Omar” et connaitre un des artistes du cinéma espagnol les plus importants et en même temps inconnu, tu peux louer un des appartements à Madrid et profiter d’une exposition qui te présentera toute sa carrière. Plus d’information:...
Peter Paul Rubens, connu dans le monde de l´art seulement par son nom de famille, est né à Siegen, Allemagne en 1577 et est devenu un des artistes les plus reconnus de l´histoire pour avoir mis l´accent sur le mouvement, la couleur et la sensualité dans ses peintures et pour avoir réalisé des œuvres sur beaucoup de thèmes différents qui vont de thèmes religieux jusqu´à la mythologie classique. C´est la manière dont il voulait transmettre une vision exaltée de la vie idéale de l´être humain qui a fait que Rubens est devenu l´artiste le plus reconnu de son époque en Europe. Cette fois, le Musée du Prado fermera son année d´expositions avec la présentation, le 3 novembre, d´une exposition dédiée exclusivement à Rubens, qui en plus est la plus importante qui se conserve de l´artiste belge. Dans l´exposition, dont le commissaire est Alejandro Vergara, directeur de Conservation de Peinture Flamande et des Écoles du Nord, seront présentées une centaine d´œuvres. Une des caractéristiques les plus intéressantes de l´exposition c´est qu´elle permettra aux spectateurs de voir beaucoup d´œuvres essentielles de Rubens comme “Saint Georges à cheval terrassant le dragon”, “Le jardin de l’Amour “, “Les trois grâces”, “Nymphes et satyres”, “Hercule domptant Cerbère”, Saturne dévorant ses enfants”, “La Ronde paysanne”, et “Diane et ses nymphes surprises par des satyres ” entre autres. Le Musée du Prado présentera également un documentaire de Miguel Angel Trujillo dont le protagoniste est le peintre, réalisé avec l´aide de la production du Centre d´Études Europe Hispanique et Angular Production. Si tu veux connaître les meilleures œuvres de Rubens et les moments les plus importants...
Le Musée du Prado, un des musées les plus importants de toute l´Europe, commencera à exposer à partir du prochain 19 octobre une présentation de Renoir, il s´agira de la première présentation de l´impressionniste français en Espagne. L´exposition intitulée “Renoir (1841-1919)”, est la collection du Sterling & Francine Clark Art Institute et elle a été organisée aussi bien par le Musée du Prado que par le Sterling & Francine Clark Art Institute de Massachusetts, États Unis. Dans cette exposition 31 œuvres seront présentées, toutes de Robert Sterling Clark (1877-1956), fondateur du Sterling & Francine Clark Art Institute. L´idée est que l´exposition permette à tous les visiteurs de pouvoir apprécier la diversité de l´œuvre de Renoir à travers les étapes les plus relevantes de sa vie, entre 1874 et 1900. L´artiste avait différents centres d´intérêt, mais certains étaient remarquables: portraits, nus, silhouettes féminines, paysages, fleurs et natures mortes. Sterling Clark en 1910 a hérité d´une grande fortune et est allé vivre à Paris, où il a commencé peu à peu, à rassembler une grande collection d´œuvres d´art. Sans doute Renoir était un de ses préférés et sa collection est une des plus grandes au monde. Pierre-Auguste Renoir est un des peintres les plus importants à surgir de l´Impressionnisme français. Bien que l´Impressionnisme se base sur la représentation du monde d´une manière spontanée et directe, Renoir n´a pas suivi cette ligne et a ajouté une grande sensualité au style qui s´est beaucoup comparé avec l´art oriental et la beauté de la femme mais sans jamais s´éloigner de la tradition. Sans doute “Renoir (1841-1919)” est une des expositions les plus importantes qui...
Guy Bourdin est un des photographes les plus célèbres du monde de la mode et de la publicité et, selon beaucoup de collègues et experts en la matière, aussi des plus influents. Cette fois il arrive pour la première fois en Espagne à la Salle d´ Expositions du Canal Isabel II de la Communauté de Madrid du 14 septembre au 14 novembre une exposition qui présentera son œuvre. La présentation s´appelle “A Message for You” et prétend pouvoir s´enfoncer dans l´esprit complexe du photographe et comprendre qu´est-ce qu´il prétendait montrer et qu´est-ce qu´il prétendait communiquer. Actuellement le travail qu´il a réalisé pendant sa carrière, qui a duré trois décennies, s´expose en différentes galeries et musées du monde entier. Entre ceux se trouvent le Victoria&Albert Musée de Londres, le Jeu de Paume de Paris ou le Musée National de Chine. Le français Bourdin utilisait la photographie de mode pour pouvoir communiquer un message et ce message était transmis à travers de clichés avec des histoires de fond, compositions ou couleurs voyantes et fascinantes. Néanmoins son message n´était pas simple à déchiffrer, tout au contraire, puisqu´il explorait un monde absurde et surréaliste. Grace à cela il a réussi à modifier la forme de concevoir la photographie de mode et e publicité et c´est pour cela qu´il est devenu aussi célèbre et transgresseur. “A Message for You” se centre surtout sur les clichés qu´il a réalisés dans les années 70. On a choisi cette époque parce qu´elle est considérée comme la plus importante et c´est celle où il a pris ses meilleures photos grâce, entre autres choses, à la collection qu´il a...
En me promenant à Madrid j´ai vu une photo de Juergen Teller avec l´actrice britannique Charlotte Rampling. Tous les deux sur un piano, avec lui nu, embrassant et tenant l´actrice. Il vient en Espagne et expose dans le festival PhotoEspaña avec la présentation “Calves & Things”. Il est né à Erlangen, Allemagne en 1964. Il a étudié au Bayerische Staatslehranstalt für Photograhie de Münich. En 1986 il déménagea à Londres où il réside actuellement. Comme photographe de mode il a fait le portrait de célébrités telles que Cindy Sherman o Naomi Campbell, a travaillé pour des marques importantes comme Marc Jacobs o Yves Saint Laurent. Il a la réputation d´être grossier et frimeur; provocateur et exhibitionniste. Ce célèbre artiste découvre un jour que c´est plus intéressant de se photographier soi-même que de le faire constamment aux autres et il en fait ainsi depuis 2000. Dans cette exposition, nous pourrons apprécier 140 œuvres de ce reconnu créateur divisées en deux étages, au rez de chaussée nous trouverons des collections comme “Go sees”, “Luis XV”, “Paradis” dans lesquelles Teller apparait avec ses modèles à Paris, posant complètement nu d´une manière compromettante. Nous verrons aussi Charlotte Rampling nue se promenant dans le Louvre. Au premier étage, une série de portraits, avec des livres, articles et une vidéo. Entre ces portraits nous pourrons voir comment on rase un Juerguen Teller dépouillé de ses vêtements dans une salle de bains, Victoria Beckham dans un sac de Marc Jacobs, et la fameuse mannequin Kate Moss entre beaucoup d´autres. La vidéo “Don’t suffer to much”, traite de lui-même regardant la finale de la coupe du Monde...
Elles chantent, elles composent, elles écrivent, elles peignent, elles dansent, elles jouent… Au bout du compte, «Ellas Crean » ou « Elles créent ». Une fois de plus, et pour la sixième année consécutive, le plus important festival féminin d’Espagne célèbre la Journée Internationale de la Femme. Des figures féminines importantes du monde de la musique, du théâtre, de la poésie, de l’art et de la danse nous feront découvrir les offres artistiques et culturelles. Le festival fera partie intégrante du programme culturel de la Présidence Espagnole au Conseil de l’Union Européenne et sera présenté dans 20 villes réparties dans les cinq continents, grâce aux Instituts Cervantès. Organisé par le Ministère de la Culture et de l’Égalité, il se déroulera du 17 février au 30 mars et son siège sera la capitale espagnole, Madrid. Cette année, « Ellas Crean » répondra au slogan « Un pari pour l’égalité », pour le quel le Gouvernement manifeste son engagement dans la création d’une société plus égalitaire. Soulignons aussi que le programme est réalisé en collaboration avec la Mairie de Paris, et comprendra des débats, du cinéma, de la littérature et une section appelée « Espagnoles à Paris ». Le festival sera également présent dans d’autres pays qui partagent la présidence communautaire avec l’Espagne, tels que la Belgique et la Hongrie. La partie musicale présentera sept personnalités de la scène populaire contemporaine, originaires de trois continents différents: Savina Yannatou, Houria Aichi, Amal Murkus, Márta Sebestyén, Virgínia Rodrigues, Carmen Linares et Juliette Gréco. Bien que Joan Baez, Luz Casal et Najwa Nimri soient les protagonistes de cette édition. De plus, les chanteuses Rocío...
On supprime la viande du menu pour la Carême, on se libère de la répression sexuelle chrétienne et on se laisse envahir par une certaine perte de contrôle : tel était le refrain du carnaval, quand il était alors une tradition purement païenne. De nos jours, prédomine l’excitation de la métamorphose en un personnage quelconque, la folie qui anime les rues, la musique des orchestres, les défilés chaque fois plus éblouissants. Cette année, le carnaval de Madrid a pour thème le cinéma, un choix qui t’offre tout un éventail d’idées farfelues et délirantes. Les fêtes commenceront le 11 février et s’achèveront le 16 et seront marquées par un évènement spécial le 14 : le Nouvel An chinois ! Cette année, le signe du Tigre, symbole de pouvoir, sera le protagoniste de la fête. La couleur rouge et les mandarines envahiront tout le quartier de Lavapiés. A ses origines, le carnaval était interdit par l’Église parce qu’elle concevait cette libre exaltation des désirs et des émotions comme un synonyme de désordre. Mais comme elle ne pouvait pas contrôler cette festivité, elle finit par la rendre officielle en 590 ap. J.C. Dès lors, « le mercredi des cendres », le premier mercredi après le carnaval, c’est la Carême, une période pendant laquelle sont bannis tout type de plaisirs comme la viande, l’œuf, le sexe, et tout type de divertissement. Sous la dictature du Général Franco (1938-1975), le carnaval était interdit aussi! Aujourd’hui c’est tout le contraire, c’est devenu l’évènement culturel et populaire le plus amusant et excitant de l’année, qui permet aux gens d’être d’autres personnes, de profiter des concerts, des...