Jusqu’au 20 mars, sera présentée à la villa Médicis l´exposition Europunk organisé par l´Académie de France à Rome, qui cherche à mettre en manifeste la dimension visuelle du punk dans les années 1976 – 80. Le mouvement punk présenta l´irrévérence de la fin des et 70 devant la crise profonde de la société européenne, créant une culture qui servit d´inspiration à de nombreux artistes et a généré une tendance dans l´art qui inspira à beaucoup de l´art émergeant. L´exposition propose un parcours par ses racines sociopolitiques et ses effets sur le développement de la culture visuelle du punk, au travers d´une collection de 500 objets artistiques comme des habits, des revues, posters, pamphlets, dessins, collages, couvertures de disques et vidéo. Europunk ouvre avec les notes de Sex Pistols dans leur première apparition à la télévision (1976), dans le programme “So it goes », ce qui sera considéré comme la naissance officielle du mouvement punk, et qui se termine avec l´intervention de Joy Division à la BBC en 1979, cédant le pas à la naissance du New Wave. Entre les pièces de l´exposition, il y a le fameux poster présentant le portrait de la reine d´Angleterre Isabelle II, dont les yeux et la bouche sont cachés par le titre « God save the Queen » sur un drapeau britannique comme provocation à l´autorité et aux traditions britanniques. Sera présent aussi l´affiche publicitaire utilisée pour le lancement de “Anarchy in the UK” produit par l´artiste Jamie Reid, pièce incontournable de la culture punk. Aux côtés de ses incontournables, il y aura une exposition de vêtements dessinés par Malcom McLaren et Vivienne Westwood,...
Depuis la publication du roman à succès Ho voglia di te (J´ai envie de toi) de Federico Moccia en 2006, et même si à cause de ça les piliers de l´historique pont Milvio ont cédé – après avoir résisté près de 2000 ans, ils n´ont pas pu supporter le poids de tant de mauvais goût et de sous-littérature – il existe une nouvelle coutume romaine, qui s´est étendu rapidement à d´autres villes du monde, comme si ce n´était pas assez clair que le mauvais goût n´a pas de frontières. Le jour de la Saint Valentin (le 14 février) les amoureux mettent des cadenas avec leurs initiales aux lampadaires des ponts et en jettent ensuite, en se regardant dans les yeux, les clés à l´eau turbulente des rivières. Pas même le pauvre pont Milvio, lieu où s´est généré le phénomène, ne s´est sauvé avec son écroulement de l´épouvantable ridicule, il a plutôt du souffrir une offense ultérieure qui est une atteinte également – cela parait incroyable que ça arrive justement en Italie – à son harmonie esthétique, puisque le maire de Rome a fait mettre des colonnes d´acier pour que les lecteurs de Moccia puissent continuer sans problèmes avec leur particulier rite. Malgré tout, Rome continue à être une ville idéale pour passer le jour des amoureux. Ce n´est pas pour rien que nous obtenons amoR si nous lisons son nom dans un miroir, ce qui depuis toujours a nourri la théorie que c´est son nom secret, ce nom secret qui, selon une très vieille tradition était interdit de révéler sous peine de mort, c´est ainsi que, selon nous le...
L´Indie rock alternatif est actuellement un des styles musicaux qui a le plus d´importance dans le monde, mais s´il y a un lieu où ce mouvement est le plus important non seulement parce qu´il y a beaucoup de personnes qui le suivent mais aussi parce qu´il y a beaucoup de groupes qui y sont nés, c´est l´Angleterre. L´un des groupes les plus importants qui représentent ce style est sans aucun doute, the wombats. Cette formation n´est en 2003 à Liverpool (tout comme les Beatles) et est composée par Matthew Murphy, Dan Haggis et Tord Øverland-Knudsen. Il se szont connus au Liverpool Institute of Performing Arts et rapidement ils devinrent amis et commencèrent à improviser ensemble. Logiquement, les résultats furent bien meilleurs que ceux qu´ils avaient imaginés et pour 2006, ils lancèrent déjà leur premier single appelé «Girls, Boys, and Marsupials» qui devint un vinyle qui fut seulement lancé au Japon. Cette production commença à capter l´attention mais le moment le plus important de leur carrière fut le lancement du simple «Let´s Dance To Joy Division ». Cette chanson se fit rapidement connaître dans le monde entier et commença à être écoutée à travers de la radio et dans les discothèques et fut remixée par beaucoup d´artistes. Cette chanson les catapulta au mainstream et leur fit faire une tournée en Europe qui se termina en un show à la Liverpool Acamedy, l´un des lieux où se présentaient bandes les plus reconnus du monde. Et comme si ce n´était pas assez, ils gagnèrent le prix NME au Best Dancefloor Filler avec la chanson «Let´s Dance To Joy Divison». Avec ce prix...
Le sculpteur britannique Antony Gormley est obsédé par le corps humain en relation avec l´espace. Depuis plus de 40 ans de trajectoire artistique, Gormley a exploré la connexion corps-espace avec ses installations à grande échelle comme par exemple Another Place, Domain Field ou Inside Australia. Ce qui est intéressant c´est que Gormley part de son propre corps et subjectivité, pour inviter le spectateur à participer à ce même point de vue et lui donner, ainsi, une projection collective. L´art de Gormley a été exposé dans quelques-unes des institutions les plus importantes du monde, comme par exemple la Tate et le British Museum en Angleterre, la Kunsthalle zu Kiel en Allemagne et le Musée National d´Histoire de Beijing en Chine. Maintenant sa fascinante œuvre arrive à Rome avec sa première exposition à la MACRO intitulée “Drawing Space”, elle a été inaugurée le 26 octobre et demeurera ouverte jusqu´au 6 février 2011. Les commissaires sont Luca Massimo Barbero et Anna Moszynska, et l´exposition présente autour de 80 dessins qui ont été conçus de 1981 à aujourd´hui, et qui représentent une importante facette de la trajectoire artistique de Gormley, ainsi que quatre sculptures récentes. Fasciné par la pénétration de l´humain dans l´espace imaginaire, émotionnel et concret, dans ces dessins l´artiste part du corps humain, pour, partant de ce point, explorer comment nous nous relationnons et orientons dans l´espace. Mais Gormley ressent aussi un grand intérêt pour ces moments critiques dans lesquels l´être humain commence à se désorienter et à se perdre, quand il sent que l´espace l´envahit. Pour plus d´information: http://en.macro.roma.museum/mostre_ed_eventi/mostre/antony_gormley_drawing_space Heloise Battista Si tu ne veux pas rater l´œuvre de cet...
J´étais sur le point d´écrire pour lamenter le curieux phénomène des Tournées 2010, qui surtout, est une succession de festival en festival, dans la grande majorité desquels se détachent des artistes invités en tête d´affiche qui tiennent plus des fossiles que des rockeurs. Mais quand j´ai su que Patti Smith jouerait le vendredi 28 à Rome dans le Teatro Romano di Ostia Antica, ce cynisme a disparu. S´il y a quelqu´un que nous devrions avoir l´occasion de voir, apprécier et remercier pour être une légende vivante du rock (qui écoute aussi de l´opéra), c´est Patti Smith. Beaucoup l´appellent la “Grande Prêtresse du Punk” surnom qu´elle a gagné au cours des années à personnifier ce qui est la musique punk non seulement en termes de sons mais aussi spirituels, politiques, et émotionnels. Elle a grandi dans une famille religieuse de classe ouvrière. En 1967 elle a laissé son village pour New York, en faisant ainsi non seulement un déménagement qui lui changerait la vie, mais aussi l´histoire de la musique. A la différence de beaucoup de “stars” d´aujourd´hui, son chemin l´à emmené de débuts très humbles à la renommée mondiale non pas pour sa façon de s´habiller, de se produire ou d´attirer l´attention de la presse à sensation, mais grâce à son énergie et son intelligence comme chanteuse et compositrice, ses associations artistiques et politiques et son attitude énergique et empathique. A New York elle s´est uni à des figures comme le photographe Robert Mapplethorpe, le dramaturge Sam Shepard et le musicien John Cale. Elle a influencé toute une génération de rockeurs, a laissé la profession pour élever ses enfants,...
C’est avec “Firestarter” et “Smack my bitch up” que ce groupe connu le succès. Tu vois de qui je parle ? C’est ça, c’est The Prodigy ! A l’origine, les membres de ce groupe de musique drum and bass étaient Keith –chanteur et danseur-, Maxim –Dj et chanteur- et Liam –compositeur et aux claviers-. Ce dernier est passionné par le piano classique, ce qui se remarque à sa rapidité et sa technique manuelle. Le groupe a vendu plus de 20 millions de disques dans le monde entier, un record dans l’univers de la musique électronique, et d’autant plus si on sait que durant les premiers concerts, seules neuf personnes étaient présentes, cinq desquelles étaient des employés du local. Mais la marque Prodigy ne tarda pas à grandir et son public avec, jusqu’à devenir un des groupes de musique électronique les plus connus des années 90. Une attitude « break-core » caractérise ce groupe imprégné de sueur et chargé d’adrénaline, qui fait trembler les claviers à la vitesse d’un flash back avec des guitares et des voix déjantées. Voici le son de The Prodigy ! Au début des années 90, ils commencèrent à définir les genres comme la rave et le hardcore et explorèrent les limites de la techno. Ensuite, ils créèrent un nouveau son, le « Breakbeat » électronique, qui est un mélange de rock et punk avec des racines électroniques. Le breakbeat s’inspire du funk des années 70, du hip hop des années 80, de bonnes trouvailles en vinyle, c’est-à-dire une fusion de plusieurs styles musicaux jamais vu auparavant. Les membres du groupe n’aiment pas étiqueter leur musique...